:: Dakar aux entraînements ::

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DISQUE
8 Juin 2008

Ce matin, je m’étais levée aux aurores. Je ne dis pas que je ne suis pas matinale, d’habitude, mais, c’est vrai qu’aujourd’hui, j’avais fait un effort quant à la ponctualité de mon réveil. Je m’étais levée du lit et avais trébuché violemment sur une masse noire et poilue étendue sur le sol, à côté de mon lit. J’avais alors grogné pour me souvenir que la masse poilue et noire était, en réalité, mon cher Dakar. Ce dernier avait grogné à son tour – à croire que le matin, il était aussi vif que moi ! – et m’avait dévisagé, perplexe, avant de se souvenir que la folle qui venait de s’écraser littéralement sur lui était, en réalité, sa propriétaire. Quand il eut comprit ce détail, il s’étira comme il put et me lécha le visage avec passion. J’avais donc été me doucher, me débarrasser de la bave de mon chien et fus bientôt propre comme un sou neuf. Evidemment, quand on savait ce que j’avais prévu pour la matinée, on pourrait presque se demander pourquoi je m’étais lavée …

Dakar et moi arrivâmes sur l’un des vastes terrains où les propriétaires se réunissaient pour entraîner leurs chiens. J’avais décidé que mon chien serait un futur champion. Oui, rien que ça ! On ne pouvait apparemment pas m’accuser de manquer d’ambition, je vous l’accorde… Quoiqu’il en fût, nous arrivâmes avant même que le soleil se levât – chose absolument prodigieuse puisque, me connaissant, je me réveillais normalement, en même temps que le soleil ou un peu plus tard. Je regardai donc la montée de l’astre brulant dans le ciel. Ce dernier prit des teintes joliment colorées, autant dire que le spectacle était sublime. Dakar, assis à côté de moi, me contemplait avec perplexité, se demandant sans doute ce que j’attendais pour daigner le détacher. Même si cela ne faisait que quelques jours que j’avais adopté mon nouveau compagnon, il m’avait démontré que je pouvais lui faire confiance, du moins, quand je n’avais pas le dos tourné. Détacher Dakar n’était donc pas quelque chose qui me préoccupait. Et vu sa gentillesse avec tout être vivant, il ne risquait pas de créer d’émeutes (sauf si par malheur, il avait la mauvaise idée de bondir à tout bout de champs sur la première personne qui lui distribuerait des caresses et qu’il lui cassait malencontreusement une côte ou deux. Mais ne parlons pas de malheurs, justement …)

Dakar aboya, pour me signaler sa présence et je m’excusai précipitamment auprès de mon ami en le détachant, prononçant distinctement un « Tu restes » autoritaire afin qu’il ne se mette pas à courir partout. Le Terre-Neuve remua la queue alors que je me débarrassais de sa laisse et que je la jetais un peu plus loin. Comme je l’avais voulu en me levant aussi tôt, le vaste espace était entièrement libre, ainsi, mon chien pourrait courir sans qu’il ne risquât de renverser quelqu’un. Je sortis le disque blanc de mon sac à dos et le présentai à mon animal qui n’avait toujours pas bougé. Il s’en empara brusquement alors que je ne lui en avais pas donné la permission.

« Dakar ! Non ! »

grondai-je en tirant violemment sur le disque.

« Lâche ! »

Comme pour protester vivement à mon ordre, le Terre-Neuve balança sa tête massive de gauche à droite, entraînant mon bras par la même occasion et tout le haut de mon corps. Je grognai un juron entre mes dents alors que je m’y mettais à deux mains pour lui arracher l’objet de la gueule tout en m’égosillant des « Lâche ! » à en perdre l’halène. Dakar ne l’entendait apparemment pas de la même oreille et, alors que je m’époumonais, il se leva brutalement et tira un bon coup. Résultat, j’allai lamentablement m’écraser sur le sol, poussant un gémissement de douleur quand mes bras en protection devant de mon visage heurtèrent l’herbe sans la moindre douceur. Et comme pour poser la cerise au sommet du gâteau, Dakar s’éloigna en courant et en aboyant, le disque posé à côté de moi.
Je me relevai, dévisageai mon chien qui se tenait à cinq ou six mètres de distance comme si je lui demandai une explication rationnelle à ce qui venait de se passer. Evidemment, il ne m’en fournit aucune. Je décidai alors de tirer un trait sur le désastre qui venait d’avoir lieu et de me mettre à l’entrainement. Sérieusement, cette fois-ci. Attrapant le Frisbee, je l’envoyai en l’air. Il vola trois seconde et s’écrasa piteusement sur l’herbe. Mmh, moi aussi j’allais avoir besoin d’entraînement, je crois bien ! Désespéré par ma manœuvre nullissime, Dakar s’assit, me contempla et aboya, apparemment exaspéré. Je lui lançai un regard meurtrier avant de rager tout haut :

« Et bien, mets-toi à ma place au lieu de ruminer dans ton coin ! »

Irritée, j’allai chercher le disque et le renvoyai violemment. Il tourna sur lui-même à une vitesse folle et dépassa même Dakar qui se leva d’un bond et se mit à courir comme un petit fou derrière l’objet volant. Ce dernier se posa tranquillement loin devant mon chien et ce n’était donc pas au vol que Dakar avait rattrapé l’objet. Chacun son tour pour se moquer de son partenaire !

J'adore tes mésaventures XDD

+ 15 disque
- 6 energy et propreté

[LOL ! J’adore me faire vivre des folies xD]

ENDURANCE
9 Juin 2008

Ah ! C’est joyeuse que je me suis réveillée ce matin même. En effet, Dakou avait sa séance d’entraînement à l’endurance. Je savais que mon chien aurait quelques difficultés en agility et en ce qui concernait la course de rapidité. L’endurance était donc l’un de ses points forts, dans lesquelles j’avais une chance de le voir progresser à une vitesse folle. Je trouvais qu’il se débrouillait déjà excellemment, mais, c’est vrai, je n’avais peut-être pas l’expérience pour juger d’une chose aussi importante. Après tout, j’apprenais moi aussi. Car, mon métier ne me permettait pas de savoir comment me comporter en concours. Je connaissais et aimais les bêtes, surtout les chiots, qui, évidemment, étaient mon domaine mais, niveau compétition, j’avais tout intérêt à me documenter … Et vite ! J’avais appris qu’il y avait aussi des épreuves d’obéissance. Dakar était un chien adorable et j’estimais que je n’aurais pas trop de mal à tirer son potentiel, pour autant qu’il ne fasse pas sa tête de mule ! Eh oui, comme tous ses compagnons à quatre pattes, il avait son propre caractère et je dois dire que ce n’était pas facile tous les jours avec ma boule de poils noirs.

Je sifflai Dakar qui avait été se promener dans le petit jardin de mon colocataire. Quand j’avais emménagé en ville, il y a peu, je m’étais trouvée une assez grande maison mais je n’y vivais pas seule – du moins, pas quand mon colocataire n’était pas en voyage. En effet, je partageais mon lieu d’habitation avec Mark Nicollson qui cherchait, à ce moment, un ou une coloc’ pour garder la maison lorsqu’il se déplaçait en voyage d’affaire. Mark n’était pas le genre d’homme à ramener toutes ses conquêtes à la maison ce qui me rassurait car je n’étais sans doute pas prête de devoir déménager. J’avais donc adopté Dakar en l’ayant consulté préalablement et ainsi, mon chien pouvait profiter du jardin, bien que petit.
Bref, j’arrête de vous raconter ma vie – certes passionnante – pour en revenir à mes moutons, à savoir, la sortie avec mon chien. Ainsi, disais-je, j’appelai mon compagnon, lui passai la laisse autour du coup et m’en allai en sa compagnie sur le terrain d’entraînement que nous avions utilisé hier, pour une séance de disque un peu foireuse. C’est au petit trot que mon chien et moi arrivâmes. Et maintenant, place à l’entraînement.

Aaaah … C’est alors que je me rendis compte que je n’avais sans doute pas le matériel nécessaire. Heureusement qu’il n’était que dix heures du matin et que le terrain n’était pas encore surpeuplé, j’aurais eu l’air bête. Je regardai mon chien, un air désespéré accroché à mes yeux alors qu’il me renvoyait son regard joyeux, prêt à courir. Oui, d’accord, mais c’était ça le problème, justement ! Comme que j’allais le faire courir, nom de bleu ?! J’étais sensée me torturer les muscles avec lui, c’est ça ? Nan mais oh ! Moi je n’étais pas aussi endurante que mon Dakou …
Alors que je cherchais une solution, mon Terre-Neuve s’assit, remuant la queue avec une patience légendaire. Il semblait contempler ma stupidité alors que je farfouillais dans ma mémoire pour me souvenir de ce que j’avais vu, lu ou entendu. Manque de pot – comme toujours ! – rien ne me vint à l’esprit. Evidemment, la vie n’était pas aussi facile. Bon … Résolument, je détachai mon animal et le laissais courir librement, alors que je le chronométrerais pour savoir combien de temps il tiendrait à cette allure. Mauvaise solution, mauvaise solution ! C’est ce que mon esprit n’arrêtait pas de répéter, cognant dans mon crâne, se balançant de gauche à droite, tel une cloche qui sonnait l’heure de pointe. J’eus très vite un mal de crâne olympien et tentai de m’en débarrasser en courant avec Dakar. Joyeux, ce dernier m’accueillit en se ruant sur mon pantalon qu’il lava à grand coup de langue dégoulinante de salive.

Mauvaise idée, mauvaise idée ! Mon cerveau se remettait à me parler, grognant dans ma boîte crânienne comme si j’étais une demeurée. Je dus m’arrêter avant de mourir d’une attaque cérébrale (et vu ma chance, c’était ce qui allait m’arriver sous peu ! xD) Je m’assis donc sur le sol, délaissant le chronomètre, sans même savoir combien de temps j’avais moi-même courru. Dakar, quant à lui, semblait déborder d’une énergie phénoménale.

« Tu pourrais partager ! » grognai-je entre mes dents.

Ne comprenant pas où je voulais en venir, mon compagnon s’approcha de moi et se mit à me laver la figure, cette fois. Comme si l’eau tonifiante de ce matin ne suffisait pas à me maintenir réveillée toute la journée ! J’allais sans doute devoir passer à la douche, en rentrant.

« La prochaine fois, je prévoirais quelque chose de plus constructif au lieu de venir les mains vides … »

Dakou sembla approuver en aboyant gaiement.

MDRRRR j'adore tes resumés , nom de bleu XDDD

+ 15 endurance
- 6 energy et propreté

DRESSAGE
10 Juin 2008

Aujourd’hui, j’avais décidé de faire une autre entorse au planning que j’avais fixé pour Dakar et moi. Nous n’étions effectivement pas sensé faire du dressage mais nous reposer après avoir travaillé deux jours de suite. Cela dit, apprendre de nouvelles choses ou répéter et fortifier d’anciennes bases demandait de la concentration et pas tellement d’aptitudes physique. Je savais que Dakou devait avoir du potentiel dans ce domaine. J’avais donc décidé de l’exploiter jusqu’au bout. Evidemment, il restait des choses à apprendre, à perfectionner. Heureusement, grâce à mon métier, le fait de côtoyer des chiots tous les jours ou presque, me donnait l’expérience et l’assurance qui m’étaient nécessaires pour bien entraîner mon chien. Entre autre, cette entorse n’était pas venue d’une intervention du saint esprit dans ma tête – si c’était le cas, cela se serait su ! xD – mais en prévision d’un concours de dressage, justement. Eh oui ! Prévu pour tout bientôt, j’avais donc quelques jours pour mettre les techniques de Dakar au point. Cela nous demanderait un gros effort, aussi bien à lui qu’à moi.

Nous arrivâmes donc au terrain d’entraînement, assez rempli, en cette fin d’après-midi. Parfait ! Cela allait apprendre à mon chien à ne pas être trop perturbé par l’agitation qui était susceptible de régner autour de lui et durant le concours, et dans la vie de tous les jours. Il fallait justement qu’il apprenne à ne pas répondre aux signes d’agitation. Mon nounours noir ne sembla pas trop distrait par ses congénères. Quand l’un d’eux passait à proximité, mon chien remuait la queue pour les accueillir et je le dissuadais de tirer comme un zouave sur sa laisse en grondant un « non » sonore.
Je m’installai avec mon compagnon à quatre pattes dans un coin où il n’y avait pas énormément de monde, histoire qu’on ne nous dérangeât pas trop. Evidemment, même si l’un des exercices était d’obéir malgré les distractions, ce n’était tout de même pas une raison pour aller se fourrer au milieu de la foule.

« Assis, Dakar ! » dis-je d’une voix ferme, commençant l’entraînement dès maintenant.

Bien, je demandai de me mettre dans la tête l’ambiance dès concours auxquels j’avais assisté. Le chien, la plupart du temps, suivait un ordre de parcours administré par les juges. Je m’imaginais le jury et les gestes qu’il me demanderait d’effectuer. D’abord « assis », la base puis ; « couché » pas trop compliqué ; « au pied » en laisse et « au pied » sans laisse. Avec potentiellement un « retour » casé par-ci, par-là. Je me m’y au travail dès ce moment :

« Couché, Dakar. » déclarai-je passivement.

Mon chien me regarda, absent, comme s’il se demandait ce que j’étais entrain de lui dire. Je répétais mon ordre en passant mes mains sous ses pattes avant, le tirant droit devant lui afin qu’il se couchât comme je le voulais. Pattes avant tendues, ventre posé sur le sol et pattes arrière repliées dans une jolie position. Satisfaite, je répétais une troisième fois mon ordre en félicitant mon partenaire. Ce dernier remua allégrement la queue et bondit sur ses pattes arrière pour me sauter dessus alors que je me renversai une nouvelle fois sur le sol. Je ne pu m’empêcher de rire, partageant l’invasion de joie de mon ami à quatre pattes.

Une demi-heure, pas mal d’ordres et une quinzaine de friandises distribuées plus tard, je décidai qu’il était tant de rentrer. En effet, le soleil déclinait gentiment et j’eus la sagesse de me souvenir que j’étais – une fois de plus – arrivée à pied. L’entrainement n’était cependant pas terminé et je reprendrai sans doute demain, en balade pour la marche au pied et le retour.

+ 15 en dressage
- 6 Energy
- 6 Propreté

Noté =)

(( Oups , pas de chance :: Dakar aux entraînements :: 552541

Ton chien s'est roulé dans la boue et il a atrappé des tiques ..
Va vite chez le toiletteur ou sa santé va baisser .. ))

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